A LA DECOUVERTE DES BALKANS
Circuit guidé
Points forts
La découverte de la multiculturelle Sarajevo
Une immersion balkanique
Entre l’Orient et l’Occident
Des monastères, mosquées et synagogues parmis les plus belles d’Europe
Découverte des côtes Dalmates
JOUR 1 : GENÈVE - KOTOR (MONTENEGRO)
Avant de rejoindre les bouches de Kotor, vous prendrez la route pour y découvrir l’ancienne Raguse, Dubrovnik. C’est en début de soirée que vous irez poser vos valises, au cœur de la baie, le village de Perast, se tourne vers la mer, palmiers et pins parasol, palais italiens et maisons de pêcheurs. Des grands-pères coiffés de bérets sont assis aux perrons des maisons, comme pour parfaire le décor.
JOUR 2 : BOUCHES DE KOTOR
Classées au patrimoine mondial de l'Unesco et formées par un estuaire qui s'enfonce de 30 km dans les terres, les bouches de Kotor sont composées de quatre baies - Kotor, Perast, Tivat et Risan - qui ont donné naissance à un fjord méditerranéen. On peut en faire le tour par la route, mais c'est sur l'eau que le spectacle est le plus beau. Vous rejoindrez, à bord d’une barque, Notre-Dame-du-Rocher, un îlot artificiel installé là en hommage à la patronne des marins. Dans la chaleur moite de la chapelle (le feu des centaines de cierges allumés par les pèlerins endimanchés), parmi des dizaines d’ex-voto qui disent la solitude des marins dans les tempêtes, vous découvrirez un émouvant vestige : une tapisserie brodée 28 ans durant de fils d’or et de cheveux d’abord blonds, puis blancs, par une Pénélope monténégrine qui n’a pas revu son époux marin, tant attendu. Pour les plus gourmands d’entre vous, la découverte d’un élevage de coquillages, situé dans la plus belle partie du Fjord, entre Kotor et Perast est au programme : l'occasion de se familiariser avec la mytiliculture et de s'essayer au ramassage des moules. De retour sur la terre ferme, un hamac face à la mer et un verre de vin blanc vous attendent, pendant que notre hôte fait cuire les moules au barbecue, façon « plancha » - ici, on dit « na bouzari ».
JOUR 3 : BOUCHES DE KOTOR
Kotor, ville aux tuiles roses, clochers, coupoles or et grises, fait face à la baie étincelante. Passez une des trois portes de la vieille ville : vous êtes en Vénétie, places ombragées, façades dorées, jalousies de marbre rouge, frontons aux bustes de sirènes, fresques fanées, et citronniers qui s’invitent aux terrasses - charme suranné et douceur italienne. Des escaliers de pierre vous mèneront jusqu’aux remparts au flanc des montagnes – fjord vertigineux, gorges qui plongent à pic, et, toujours, la baie émeraude, les oliviers frissonnants, les amandiers en fleur. Une sieste à l’ombre d’un muret, et quand la chaleur devient trop forte, rejoignez une crique pour piquer une tête dans l’eau turquoise. De Kotor, empruntez la « Serpentine » qui zigzague sur la paroi rocheuse, à plus de mille mètres au dessus des fjords, qui déploie une baie puis une autre, succession de cirques marins follement escarpés : à chaque virage, c’est un nouvel éblouissement. Et la mer qui reflète les villages et les cyprès.
JOUR 4 : KOTOR - SARAJEVO (BOSNIE HERZEGOVINE)
En route pour la Bosnie et Sarajevo – une très belle route de montagne, l’eau verte des glaciers scintille au fond des gorges, une belle sensation de grands espaces. En chemin un arrêt s’impose au lac noir de Zabljak.
JOUR 5 : SARAJEVO
Découvrez Sarajevo, la Jérusalem des Balkans et ses quartiers ottoman et slave. Si on ne peut oublier le drame vécu par les Sarajéviens sous l'occupation des forces serbes, Sarajevo, ville multiculturelle et cosmopolite, ne se résume pas à son histoire politique tourmentée. Ses mosquées, ses cafés et ses barbiers, ses petites échoppes témoignent des fastes de l'époque ottomane. La ville dévoile ses attraits au fil de la visite de monuments incontournables tels le pont de Seher-Cehaja, l'hôtel de ville, la place du marché, Sahat kula, la synagogue, la cathédrale gothique, la mosquée de Gazi Husev Beg, ou encore la Flamme éternelle. Le « Tunnel de l’Espoir » creusé pendant le siège de Sarajevo, pour la ravitailler, aujourd’hui aménagé en musée, complète cette visite. Côté saveurs, on marie un café turc à des pâtisseries viennoises, et on y savoure sur le pouce des bureks, délicieux feuilletés au fromage, on se rafraîchit d’une eau de rose servie très fraîche.
JOUR 6 : SARAJEVO- MOSTAR
Route pour Mostar (2h30) - une très belle route de montagne, qui longe la rivière Neretva jusqu’à Mostar, une eau bleu turquoise. En chemin, on peut faire halte à Konjic pour visiter un des plus grands bunker de Tito, conçu pour accueillir 200 personnes en autonomie pour 6 mois, aujourd’hui réhabilité en centre d’art contemporain. Au bord de la route, en arrivant au lac de Jablanicko, des échoppes où l’on grille de l’agneau en broche - grande spécialité de la région. On peut s’y arrêter, à la façon des Sarajéviens qui font le déplacement juste pour déjeuner face au lac.
Mostar est une ville idéale pour une découverte à pied. Trésor d’architecture ottomane et cité martyre, Mostar est l’objet d’importantes campagnes de restauration. Le Vieux Pont (Stari Most - XVIe siècle) sur la Neretva est un emblème non seulement bosnien, mais international (inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO). C’est aussi un exemple d’intégration de l’architecture au paysage. Le passer aujourd’hui pour découvrir la beauté du vieux bazar, des mosquées, et des auberges qui constituaient ce gros bourg frontalier de la Sublime Porte, est à la fois un enchantement et un privilège.
JOUR 7 : MOSTAR - BIOGRAD NA MORU
Route pour Biograd Na Moru, à travers l’Herzégovine. En chemin, la source de Blagaj et sa maison ottomane, qui attire chaque année des milliers de pèlerins musulmans, qui viennent se recueillir sur les mausolées des deux soufis.
La nécropole de Radimlja à Stolac, et ses 133 pierres tombales bogomiles, croix stylisées ou figures animales et humaines.
JOURS 8 & 9 : MOKRA GORA - CÔTE DALMATE (CROATIE)
Maintenant, parlons histoire et ville! Zadar, la vieille ville, se pelotonne sur la presqu’île. Des pavés blancs chauffés par le soleil, un petit port où les bateaux de pêche jettent leurs taches de couleur. Les terrasses de café sont peuplées – quelque soit l’heure – d’une foule d’épicuriens tranquilles. On peut y goûter l’amertume de la bière croate.
Split, au creux de la baie, bâtie sur un rêve romain, labyrinthe de places et d’arcades où s’improvisent – là encore – des terrasses. L’empereur Dioclétien (qui fut grand persécuteur de chrétiens, certes, mais avait aussi des côtés plus sympathiques : il fut le premier des empereurs à renoncer volontairement au pouvoir) a voulu pour sa retraite un lieu de repos et d’équilibre ; quelque chose en est resté, une douceur de vivre. Au Moyen-Age, des maisons sont construites, le palais craque aux jointures et devient ville. Fleurs aux fenêtres, linge sur un fil : la vie s’épanouit au cœur du palais antique – plus de deux mille personnes y habitent aujourd’hui, sans s’apercevoir, semble-t-il, qu’elles sont classées au Patrimoine mondial de l’Unesco. On aime l’immense portique ouvert sur le large place de la République, les terrasses bruissantes de la Riviera, frangée de palmiers et de glaciers.
JOUR 10 : CÔTE DALMATE - BLED SLOVENIE (SLOVENIE)
Route pour la Slovénie, et Bled (5 heures). En chemin, la dimension à taille humaine de Ljubljana rend sa découverte particulièrement agréable au voyageur de passage, avec ses jolies maisons baroques serrées sur les rives du fleuve Ljubljanica. La capitale slovène vibre aussi au rythme de la jeunesse que l'on aime à croiser sur les pelouses du parc Tivoli ou au gré des terrasses des cafés.
JOUR 11 : LAC DE BLED
Bled – un nom à faire fuir le voyageur francophone ! Il désigne pourtant un lieu magique, une merveille posée au pied des Alpes juliennes. Les Habsbourg en avaient fait leur villégiature favorite, et Tito y eut naguère ses habitudes. On peut parcourir à pied le chemin de halage, bordé des magnifiques villas pastel à tours d’angle et clochetons construit au XIXème par les familles patriciennes. Au milieu du lac, un îlot, Blejski Otok – l’unique île de Slovénie. Un escalier monumental y conduit à la belle église de l’Assomption, on l’on admire l’autel doré, et la madone en bois du XVème siècle.
Côté saveurs, ne manquez pas le kremsnita (prononcez « kremchnita »), ou gâteau de Bled – 10 centimètres de crème fouettée entre deux biscuits feuilletés ! – et l’eau de vie de prune qui laisse au palais un goût de verger ensoleillé.
JOUR 12 : LAC DE BLED - ZAGREB (CROATIE)
Zagreb, ce sont des maisons baroques et des senteurs d’encens aux portes des églises, et, dans la ville basse, de larges avenues aux immeubles cossus, le grondement régulier du tramway, le brouhaha riant des terrasses combles. Et aussi : le souvenir d’Orson Welles, qui tourna ici son adaptation du Procès de Kafka ; le goût du macchiato, qu’on déguste en terrasse, comme il se doit.
JOUR 13 : ZAGREB - NOVI SAD (SERBIE)
Route pour la Serbie et Novi Sad. La deuxième ville de Serbie et capitale de la région autonome de Voïvodine est depuis sa fondation au XVIIe siècle l’un des principaux centres de la culture serbe – ce qui lui vaut son surnom d’Athènes serbe.
JOUR 14 & 15 : BELGRADE
Établie au confluent de la Save et du Danube, Belgrade en a vu de toutes les couleurs. Au cours d’une histoire plurimillénaire, la ville a attiré du monde. Les Serbes ont fait souche, les Ottomans ont été les patrons trois siècles. Au XIXe, les Serbes ont repris les choses en main, et reconstruit la ville. Laquelle est typiquement de son temps, mélangée, d’une époque qui se vouait avec ferveur à l’exhaustivité et à la mémoire. Parcs, boulevards, une floraison d’églises néo-ceci et néo-cela, des cafés, des bains, turcs évidemment. Du charme aussi, car on a su ménager ses vieux quartiers. La période yougoslave a réussi à n’être pas trop disgracieuse. Aujourd’hui, on met beaucoup d'imagination à surmonter la période sombre des guerres postcommunistes. Belgrade est une ville jeune à l’ombre de sa vieille forteresse.
JOUR 16 & 17 : BELGRADE - SKOPJE ET LE CANYON DE MATKA (MACÉDOINE)
A Skopje, les Balkans sont tels qu’on les aime : divers, vifs, ouverts aux voyageurs. La forteresse médiévale domine la ville. Un peu en contrebas, les ruelles du vieux bazar débouchent encore sur d’importants édifices ottomans, comme la mosquée Mustafa Pacha (XVe siècle) ou le hammam Daout Pacha (XVe siècle), qui abrite les collections de la galerie nationale de Macédoine, la tour de l’horloge (XVIe siècle) ; ou chrétiens, comme l’église Saint Sauveur (XIXe siècle). Mais les choses ne s’arrêtent pas là, il faut aussi compter avec les constructions Secessionsstil et modernistes de la ville neuve. Les empires ont apposé leur sceau architectural et s’en sont allés. Les Skopiotes poursuivent leur chemin. Ils accueillent la modernité avec plaisir et construisent en verre et en acier, sans cesser de manger le tavtché gravtché et de boire la mastik.
Il faut consacrer une demi-journée à la visite de la vieille ville et du canyon de Matka. On part à la découverte des quartiers historiques et jusqu’à la monumentale croix du millénaire, érigée sur le mont Vodno pour commémorer la christianisation de la Macédoine. A quelques kilomètres de Skopje, à Gorno Nerezi, l’église Saint Panteleimon (XIIe siècle) est décorée d’admirables fresques byzantines. Le canyon de Matka (et son lac alimenté par la rivière Treska) est un site naturel splendide ; on s’y baigne, on visite les grottes (Vrelo et ses impressionnants spéléothèmes) et les monastères.
JOUR 18 : SKOPJE - OHRID
La nappe claire du lac d’Ohrid et ses alentours de collines et de montagnes en font l’un des plus beaux paysages d’Europe méridionale, à la frontière de la Macédoine et de l’Albanie. La ville d’Ohrid, située sur la rive nord-est du lac, est typiquement macédonienne avec ses étagements d’architecture religieuse et civile, chrétienne et musulmane, militaire et socialiste. Avec ça, un petit air propret et gai, lié sans doute à une fréquentation plaisir qui ne date pas d’hier, les adeptes de l’hédonisme d’eau douce ayant tôt rejoint les moines dans cette contrée paisible.
JOUR 19 : OHRID
Il faut consacrer la journée à la visite de la vieille ville d’Ohrid, resserrée au pied de la forteresse de Samuel (Xe siècle), s’impose. Le tracé médiéval des rues et un ensemble harmonieux de maisons XVIIe-XIXe siècles, lui donnent beaucoup de pittoresque et de charme. Parmi les édifices marquants, on relèvera le théâtre grec (Ier siècle), la cathédrale Sainte-Sophie (aux fresques inoubliables - XIe-XIVe siècles), la mosquée Ali Pacha (XVIe siècle)… Tour du lac par la route et par le sud.
Dans la baie des Os, visite du musée sur l’eau, reconstitution d’un village lacustre de l’âge du fer. Vient ensuite le monastère de saint-Naum, l’un des pères du slavon, la vieille langue liturgique slave ; bâtiments du Xe au XVIe siècle.
JOUR 20 : OHRID - TIRANA (ALBANIE)
Route pour l’Albanie et Tirana, cité effervescente, symbole d’une dictature renversée. Dans la vieille ville, aux influences ottomanes, moquées et bazars ; dans la nouvelle ville, de grandes et longues avenues, où les bâtiments affichent des couleurs plein de pep's comme le jaune citron, le vert pomme ou le rouge framboise. Si vous souhaitez faire la fête, direction le blokku, ancien quartier de la diaspora communiste.
JOUR 21 : TIRANA - PODGORICA
Nous consacrons une matinée à la visite de Tirana. Les monuments d’époque communiste font partie du paysage ; place Skanderbeg, l’inspiration est plutôt mussolinienne, mais tout près se trouvent la Xhamia e Et’hem Beut, la mosquée Et’hem Bey, et la tour de l’horloge, splendides réalisations ottomanes (début du XIXe siècle). On passera aussi le pont de Tabakkane (XVIIIe siècle), sur la rive droite de la rivière Lana. Le musée national d’histoire célèbre la culture albanaise depuis le Paléolithique.
Route pour Podgorica, Monténégro et découverte en chemin de Shkodra, au bord du plus grand lac des Balkans, vieille ville pleine de charme. L’imposante forteresse de Rozafa, essentiellement vénitienne dans sa forme actuelle, est un monument emblématique, qui abrite les vestiges de la dernière mosquée encore visible à Shkodra (XVe siècle - dédiée à Mehmed II).
JOUR 22 : PODGORICA - DUBROVNIK - GENEVE
Départ matinal pour l’aéroport de Dubrovnik et vol retour pour Genève.
En cas de changement des jours et/ou des heures d'ouverture des sites ou d’événements imprévus, le programme peut être modifié, soit dans l’ordre des visites, soit avec des prestations de remplacement de valeur équivalente.
PRESTATIONS INCLUSES
Vols Genève-Dubrovnik-Genève, via Vienne, en classe économique
Taxes d’aéroport
Tous les déplacements en car
Logement en chambre double et petit déjeuner en hôtels 3 et 4*
Demi pension du jour 2 au jour 21
Guide local culturel francophone
Guide supplémentaire pour certains sites
Entrées sur les sites mentionnés
Séance d’information avant le départ
Documentation de voyage
PRESTATIONS NON INCLUSES
Supplément chambre individuelle
CHF 900.-
Éventuelle augmentation des taxes d’aéroport et/ou supplément carburant
Boissons, pourboires et dépenses personnelles
Assurance annulation et rapatriement obligatoire
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